Montée en puissance de l’intolérance des riverains aux bruits, application de plus en plus zélée d’une réglementation contraignante... au cours des dix dernières années, les lieux parisiens de diffusion musicale (bars, salles de concert, clubs) ont payé un lourd tribut, particulièrement dans le centre de Paris. La convivialité du Marais et de sa communauté la plus représentative dans le monde entier, celles des gays, en fait l’expérience actuellement. Conséquences des pressions que nous subissons actuellement dans la gestion des problèmes de voisinage et de nuisances, tous les moyens sont bons aujourd’hui pour favoriser la disparition des bars ou clubs, lieux de vie et de convivialité.
Pourquoi le Marais devrait-il donc être victime de son succès qui dépasse largement les seuls parisiens ? La communauté gay, estimée au minimum à trente-cinq millions de personnes rien qu’en Europe, est un extraordinaire potentiel touristique pour Paris en général et le Marais en particulier dont elle a fait son quartier emblématique. Pourquoi, face à un tel engouement, s’opposer systématiquement aux projets de lieux de fête.
Or c’est ce qui se passe dans le Marais. La mairie du IVè arrondissement a ainsi pris parti sans discussion possible contre le projet du WOO Club et bloque son ouverture depuis plus d’un an.
Entre l’homophobie latente de certains opposants et le respect de la tranquilité des riverains, la place réservée à la fête dans le Marais est de plus en plus restreinte!
Les 12 et 13 novembre derniers, la Ville de Paris a organisé les états généraux de la nuit. Nous avons saisi l'occasion pour faire entendre notre voix afin que le Marais reste un lieu vivant, festif et accueillant. Le WOO Club est symbolique de cette lutte. Rien n'est joué, nous avons encore besoin de votre soutien pour que le projet aboutisse!
Plus nous serons nombreux et plus nous serons entendus.
Notre mot d’ordre «Laissez nous danser» !
Aidez nous en signant la pétition.
